久久99久久99精品免视看看,国内精品自线在拍,久久激情综合狠狠爱五月,巨乳人妻久久+av中文字幕

查字典logo
當前位置:查字典>>在線翻譯>>基督山伯爵中法對照17

基督山伯爵中法對照17

  - Si vous fussiez devenu capitaine, l'eussiez-vous conservé dans son poste ?

  - Non, si la chose eût dépendu de moi, car j'avais cru remarquer quelques infidélités dans ses comptes.

  - Bien. Maintenant quelqu'un a-t-il assisté à votre dernier entretien avec le capitaine Leclère ?

  - Non, nous étions seuls.

  - Quelqu'un a-t-il pu entendre votre conversation ?

  - Oui, car la porte était ouverte ; et même... attendez... Oui, oui, Danglars est passé juste au moment où le capitaine Leclère me remettait le paquet destiné au grand maréchal.

  - Bon, fit l'abbé, nous sommes sur la voie. Avez-vous amené quelqu'un avec vous à terre quand vous avez relâché à l'île d'Elbe ?

  - Personne.

  - On vous a remis une lettre ?

  - Oui, le grand maréchal.

  - Cette lettre, qu'en avez-vous fait ?

  - Je l'ai mise dans mon portefeuille.

  - Vous aviez donc votre portefeuille sur vous ? Comment un portefeuille devant contenir une lettre officielle pouvait-il tenir dans la poche d'un marin ?

  - Vous avez raison, mon portefeuille était à bord.

  - Ce n'est donc qu'à bord que vous avez enfermé la lettre dans le portefeuille ?

  - Oui.

  - De Porto-Ferrajo à bord qu'avez-vous fait de cette lettre ?

  - Je l'ai tenue à la main.

  - Quand vous êtes remonté sur le Pharaon, chacun a donc pu voir que vous teniez une lettre ?

  - Oui.

  - Danglars comme les autres ?

  - Danglars comme les autres.

  - Maintenant, écoutez bien ; réunissez tous vos souvenirs : vous rappelez vous dans quels termes était rédigée la dénonciation ?

  - Oh oui, je l'ai relue trois fois, et chaque parole en est restée dans ma mémoire.

  - Répétez-la-moi. »

  Dantès se recueillit un instant.

  « La voici, dit-il, textuellement :

  « M. le procureur du roi est prévenu par un ami du trône et de la religion que le nommé Edmond Dantès, second du navire le Pharaon, arrivé ce matin de Smyrne, après avoir touché à Naples et à Porto-Ferrajo, a été chargé par Murat d'un paquet pour l'usurpateur, et par l'usurpateur d'une lettre pour le comité bonapartiste de Paris.

  « On aura la preuve de son crime en l'arrêtant, car on retrouvera cette lettre sur lui, ou chez son père, ou dans sa cabine à bord du Pharaon. »

  L'abbé haussa les épaules.

  « C'est clair comme le jour dit-il, il faut que vous ayez eu le coeur bien naïf et bien bon pour n'avoir pas deviné la chose tout d'abord.

  - Vous croyez ? s'écria Dantès. Ah ! ce serait bien infâme !

  - Quelle était l'écriture ordinaire de Danglars ?

  - Une belle cursive.

  - Quelle était l'écriture de la lettre anonyme ?

  - Une écriture renversée. »

  L'abbé sourit.

  « Contrefaite, n'est-ce pas ?

  - Bien hardie pour être contrefaite.

  - Attendez » dit-il.

  Il prit sa plume, ou plutôt ce qu'il appelait ainsi, la trempa dans l'encre, et écrivit de la main gauche, sur un linge préparé à cet effet, les deux ou trois premières lignes de la dénonciation.

  Dantès recula et regarda presque avec terreur l'abbé.

  « Oh ! c'est étonnant, s'écria-t-il, comme cette écriture ressemblait à celle-ci.

  - C'est que la dénonciation avait été écrite de la main gauche. J'ai observé une chose, continua l'abbé.

  - Laquelle ?

  C'est que toutes les écritures tracées de la main droite son variées, c'est que toutes les écritures tracées de la main gauche se ressemblent.

  - Vous avez donc tout vu, tout observé ?

  - Continuons.

  - Oh ! oui, oui.

  - Passons, à la seconde question.

  - J'écoute.

  - Quelqu'un avait-il intérêt à ce que vous n'épousassiez pas Mercédès ?

  - Oui ! un jeune homme qui l'aimait.

  - Son nom ?

  - Fernand.

  - C'est un nom espagnol ?

  - Il était Catalan.

  - Croyez-vous que celui-ci était capable d'écrire la lettre ?

  - Non ! celui-ci m'eût donné un coup de couteau, voilà tout.

  - Oui, c'est dans la nature espagnole : un assassinat, oui, une lâcheté, non.

  - D'ailleurs, continua Dantès, il ignorait tous les détails consignés dans la dénonciation.

  - Vous ne les aviez donnés à personne ?

  - A personne.

  - Pas même à votre maîtresse ?

  - Pas même à ma fiancée.

  - C'est Danglars.

  - Oh ! maintenant j'en suis sûr.

  - Attendez... Danglars connaissait-il Fernand ?

  - Non... si... Je me rappelle...

  - Quoi ?

  - La surveille de mon mariage je les ai vus attablés ensemble sous la tonnelle du père Pamphile. Danglars était amical et railleur, Fernand était pâle et troublé.

  - Ils étaient seuls ?

  - Non, ils avaient avec eux un troisième compagnon, bien connu de moi, qui sans doute leur avait fait faire connaissance, un tailleur nommé Caderousse ; mais celui-ci était déjà ivre. Attendez... attendez... Comment ne me suis-je pas rappelé çà ? Près de la table où ils buvaient étaient un encrier, du papier, des plumes. Dantès porta la main à son front. Oh ! les infâmes ! les infâmes !

  - Voulez-vous encore savoir autre chose ? dit l'abbé en riant.

  - Oui, oui, puisque vous approfondissez tout, puisque vous voyez clair en toutes choses, je veux savoir pourquoi je n'ai été interrogé qu'une fois, pourquoi on ne m'a pas donné des juges, et comment je suis condamné sans arrêt.

  - Oh ! ceci, dit l'abbé, c'est un peu plus grave ; la justice a des allures sombres et mystérieuses qu'il est difficile de pénétrer. Ce que nous avons fait jusqu'ici pour vos deux amis était un jeu d'enfant ; il va falloir, sur ce sujet, me donner les indications les plus précises.

  - Voyons, interrogez-moi, car en vérité vous voyez plus clair dans ma vie que moi-même.

  - Qui vous a interrogé ? est-ce le procureur du roi, le substitut, le juge d'instruction ?

  - C'était le substitut.

  - Jeune, ou vieux ?

  - Jeune : vingt-sept ou vingt-huit ans.

  - Bien ! pas corrompu encore, mais ambitieux déjà, dit l'abbé. Quelles furent ses manières avec vous ?

  - Douces plutôt que sévères.

  - Lui avez-vous tout raconté ?

  - Tout.

  - Et ses manières ont-elles changé dans le courant de l'interrogatoire ?

  - Un instant, elles ont été altérées, lorsqu'il eut lu la lettre qui me compromettait ; il parut comme accablé de mon malheur.

  - De votre malheur ?

  - Oui.

  - Et vous êtes bien sûr que c'était votre malheur qu'il plaignait ?

  - Il m'a donné une grande preuve de sa sympathie, du moins.

  - Laquelle ?

  - Il a brûlé la seule pièce qui pouvait me compromettre.

  - Laquelle ? la dénonciation ?

  - Non, la lettre.

  - Vous en êtes sûr ?

  - Cela s'est passé devant moi. [1][2][3][4][5][6]

網友關注

主站蜘蛛池模板: 亚洲男人的天堂成人www| 伊人天堂av无码av日韩av| 国产亚洲欧洲aⅴ综合一区| 亚洲日韩欧美一区、二区| 亚洲精品一区二区三区不卡| 伊人伊成久久人综合网996| 国内成+人 亚洲+欧美+综合在线| 天天干天天日夜夜操| 色综合天天综合网国产成人网| 在线视频夫妻内射| 国产乱人伦精品一区二区在线观看| 丰满人妻被两个按摩师| 尤物国产在线精品福利三区| 人妻激情另类乱人伦人妻| 久久国产精品久久精| 亚洲精品无码成人av电影网| 欧亚乱熟女一区二区三区在线| 欧美日韩无线码在线观看| 久久99精品国产麻豆| 永久黄网站色视频免费| 国产乱理伦片在线观看| 97人洗澡人人澡人人爽人人模| 国产肉丝袜在线观看| 影音先锋在线亚洲网站| 久久精品亚洲中文字幕无码麻豆| 国产精品国产自线拍免费不卡| 成人免费区一区二区三区| 免费人妻无码不卡中文字幕系| 日本少妇裸体做爰高潮片| 一本大道东京热无码av| 国产精品无码一区二区三级| 国产三级久久久精品麻豆三级| 狠狠躁夜夜躁人人爽超碰97香蕉| 国产精品视频2020年最新视频| 少妇高潮av久久久久久| 亚洲gv白嫩小受在线观看| 国产精品美女乱子伦高潮| 国产蜜芽尤物在线一区| 国产人妻精品一区二区三区| 99国产精品久久久久久久日本竹| 亚洲精品国偷拍自产在线麻豆|