法語閱讀:Cendrillon ou la petite pantoufle de verge
提到學習法語,很多初學者都摸不到頭腦,永遠都達不到終點。今天小編帶領大家來學習法語,下面給大家推薦法語閱讀。更多實用法語學習盡在外語教育網!
Il était une fois un Gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu'on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses. Le Mari avait de son côté une jeune fille, mais d'une douceur et d'une bonté sans exemple; elle tenait cela de sa Mère, qui était la meilleure personne du monde. Les noces ne furent pas plus tôt faites, que la belle-mère fit éclater sa mauvaise humeur; elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses filles encore plus haïssables. Elle la chargea des plus viles occupations de la Maison: c'était elle qui nettoyait la vaisselle et les montées, qui frottait la chambre de Madame, et celles de Mesdemoiselles ses filles; elle couchait tout au haut de la maison, dans un grenier, sur une méchante paillasse, pendant que ses soeurs étaient dans des chambres parquetées, où elles avaient des lits des plus à la mode, et des miroirs où elles se voyaient depuis les pieds jusqu'à la tête. La pauvre fille souffrait tout avec patience, et n'osait s'en plaindre à son père qui l'aurait grondée, parce que sa femme le gouvernait entièrement. Lorsqu'elle avait fait son ouvrage, elle s'allait mettre au coin de la cheminée, et s'asseoir dans les cendres, ce qui faisait qu'on l'appelait communément dans le logis Cucendron. La cadette, qui n'était pas si malhonnête que son aînée, l'appelait Cendrillon; cependant Cendrillon, avec ses méchants habits, ne laissait pas d'être cent fois plus belle que ses soeurs, quoique vêtues très magnifiquement.
Il arriva que le fils du Roi donna un bal, et qu'il en pria toutes les personnes de qualité: nos deux Demoiselles en furent aussi priées, car elles faisaient grande figure dans le Pays. Les voilà bien aises et bien occupées à choisir les habits et les coiffures qui leur siéraient le mieux; nouvelle peine pour Cendrillon, car c'était elle qui repassait le linge de ses soeurs et qui godronnait leurs manchettes. On ne parlait que de la manière dont on s'habillerait. "Moi, dit l'aînée, je mettrai mon habit de velours rouge et ma garniture d'Angleterre. - Moi, dit la cadette, je n'aurai que ma jupe ordinaire; mais en récompense, je mettrai mon manteau à fleurs d'or, et ma barrière de diamants, qui n'est pas des plus indifférentes." On envoya querir la bonne coiffeuse, pour dresser les cornettes à deux rangs, et on fit acheter des mouches de la bonne Faiseuse: elles appelèrent Cendrillon pour lui demander son avis, car elle avait le goût bon. Cendrillon les conseilla le mieux du monde, et s'offrit même à les coiffer; ce qu'elles voulurent bien. En les coiffant, elles lui disaient: "Cendrillon, serais-tu bien aise d'aller au Bal? - Hélas, Mesdemoiselles, vous vous moquez de moi, ce n'est pas là ce qu'il me faut. - Tu as raison, on rirait bien si on voyait un Cucendron aller au Bal." Une autre que Cendrillon les aurait coiffées de travers; mais elle était bonne, et elle les coiffa parfaitement bien. Elles furent près de deux jours sans manger, tant elles étaient transportées de joie. On rompit plus de douze lacets à force de les serrer pour leur rendre la taille plus menue, et elles étaient toujours devant leur miroir. Enfin l'heureux jour arriva, on partit, et Cendrillon les suivit des yeux le plus longtemps qu'elle put; lorsqu'elle ne les vit plus, elle se mit à pleurer. Sa Marraine, qui la vit toute en pleurs, lui demanda ce qu'elle avait. "Je voudrais bien… je voudrais bien…" Elle pleurait si fort qu'elle ne put achever. Sa Marraine, qui était Fée, lui dit: "Tu voudrais bien aller au Bal, n'est-ce pas? - Hélas oui, dit Cendrillon en soupirant. - Hé bien, seras-tu bonne fille? dit sa Marraine, je t'y ferai aller." Elle la mena dans sa chambre, et lui dit: "Va dans le jardin et apporte-moi une citrouille." Cendrillon alla aussitôt cueillir la plus belle qu'elle put trouver, et la porta à sa Marraine, ne pouvant deviner comment cette citrouille la pourrait faire aller au Bal. Sa Marraine la creusa, et n'ayant laissé que l'écorce, la frappa de sa baguette, et la citrouille fut aussitôt changée en un beau carrosse tout doré. Ensuite elle alla regarder dans sa souricière, où elle trouva six souris toutes en vie; elle dit à Cendrillon de lever un peu la trappe de la souricière, et à chaque souris qui sortait, elle lui donnait un coup de sa baguette, et la souris était aussitôt changée en un beau cheval; ce qui fit un bel attelage de six chevaux, d'un beau gris de souris pommelé. Comme elle était en peine de quoi elle ferait un Cocher: "Je vais voir, dit Cendrillon, s'il n'y a point quelque rat dans la ratière, nous en ferons un Cocher. - Tu as raison, dit sa Marraine, va voir." Cendrillon lui apporta la ratière, où il y avait trois gros rats. La Fée en prit un d'entre les trois, à cause de sa maîtresse barbe, et l'ayant touché, il fut changé en un gros Cocher, qui avait une des plus belles moustaches qu'on ait jamais vues. Ensuite elle lui dit: "Va dans le jardin, tu y trouveras six lézards derrière l'arrosoir, apporte-les-moi." Elle ne les eut pas plus tôt apportés que la Marraine les changea en six Laquais, qui montèrent aussitôt derrière le carrosse avec leurs habits chamarrés, et qui s'y tenaient attachés, comme s'ils n'eussent fait autre chose toute leur vie. La Fée dit alors à Cendrillon: "Hé bien, voilà de quoi aller au bal, n'es-tu pas bien aise? - Oui, mais est-ce que j'irai comme cela avec mes vilains habits?" Sa Marraine ne fit que la toucher avec sa baguette, et en même temps ses habits furent changés en des habits de drap d'or et d'argent tout chamarrés de pierreries; elle lui donna ensuite une paire de pantoufles de verre, les plus jolies du monde. Quand elle fut ainsi parée, elle monta en carrosse; mais sa Marraine lui recommanda sur toutes choses de ne pas passer minuit, l'avertissant que si elle demeurait au Bal un moment davantage, son carrosse redeviendrait citrouille, ses chevaux des souris, ses laquais des lézards, et que ses vieux habits reprendraient leur première forme. Elle promit à sa Marraine qu'elle ne manquerait pas de sortir du Bal avant minuit. Elle part, ne se sentant pas de joie. Le Fils du Roi, qu'on alla avertir qu'il venait d'arriver une grande Princesse qu'on ne connaissait point, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse, et la mena dans la salle où était la compagnie. Il se fit alors un grand silence; on cessa de danser, et les violons ne jouèrent plus, tant on était attentif à contempler les grandes beautés de cette inconnue. On n'entendait qu'un bruit confus: "Ah, qu'elle est belle!" Le Roi même, tout vieux qu'il était, ne laissait pas de la regarder, et de dire tout bas à la Reine qu'il y avait longtemps qu'il n'avait vu une si belle et si aimable personne. Toutes les Dames étaient attentives à considérer sa coiffure et ses habits, pour en avoir dès le lendemain de semblables, pourvu qu'il se trouvât des étoffes assez belles, et des ouvriers assez habiles. Le Fils du Roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser. Elle dansa avec tant de grâce, qu'on l'admira encore davantage. On apporta une fort belle collation, dont le jeune Prince ne mangea point, tant il était occupé à la considérer. Elle alla s'asseoir auprès de ses soeurs, et leur fit mille honnêtetés: elle leur fit part des oranges et des citrons que le Prince lui avait donnés, ce qui les étonna fort, car elles ne la connaissaient point. Lorsqu'elles causaient ainsi, Cendrillon entendit sonner onze heures trois quarts: elle fit aussitôt une grande révérence à la compagnie, et s'en alla le plus vite qu'elle put. Dès qu'elle fut arrivée, elle alla trouver sa Marraine, et après l'avoir remerciée, elle lui dit qu'elle souhaiterait bien aller encore le lendemain au Bal, parce que le Fils du Roi l'en avait priée. Comme elle était occupée à raconter à sa Marraine tout ce qui s'était passé au Bal, les deux soeurs heurtèrent à la porte; Cendrillon leur alla ouvrir. "Que vous êtes longtemps à revenir!" leur dit-elle en bâillant, en se frottant les yeux, et en s'étendant comme si elle n'eût fait que de se réveiller; elle n'avait cependant pas eu envie de dormir depuis qu'elles s'étaient quittées. "Si tu étais venue au Bal, lui dit une de ses soeurs, tu ne t'y serais pas ennuyée: il y est venu la plus belle Princesse, la plus belle qu'on puisse jamais voir; elle nous a fait mille civilités, elle nous a donné des oranges et des citrons." Cendrillon ne se sentait pas de joie: elle leur demanda le nom de cette Princesse; mais elles lui répondirent qu'on ne la connaissait pas, que le Fils du Roi en était fort en peine, et qu'il donnerait toutes choses au monde pour savoir qui elle était. Cendrillon sourit et leur dit: "Elle était donc bien belle? Mon Dieu, que vous êtes heureuses, ne pourrais-je point la voir? Hélas! Mademoiselle Javotte, prêtez-moi votre habit jaune que vous mettez tous les jours. - Vraiment, dit Mademoiselle Javotte, je suis de cet avis! Prêtez votre habit à un vilain Cucendron comme cela: il faudrait que je fusse bien folle." Cendrillon s'attendait bien à ce refus, et elle en fut bien aise, car elle aurait été grandement embarrassée si sa soeur eût bien voulu lui prêter son habit. Le lendemain les deux soeurs furent au Bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le Fils du Roi fut toujours auprès d'elle, et ne cessa de lui conter des douceurs; la jeune Demoiselle ne s'ennuyait point, et oublia ce que sa Marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait pas qu'il fût encore onze heures: elle se leva et s'enfuit aussi légèrement qu'aurait fait une biche. Le Prince la suivit, mais il ne put l'attraper; elle laissa tomber une de ses pantoufles de verre, que le Prince ramassa bien soigneusement. Cendrillon arriva chez elle bien essoufflée, sans carrosse, sans laquais, et avec ses méchants habits, rien ne lui étant resté de toute sa magnificence qu'une de ses petites pantoufles, la pareille de celle qu'elle avait laissé tomber. On demanda aux Gardes de la porte du Palais s'ils n'avaient point vu sortir une Princesse; ils dirent qu'ils n'avaient vu sortir personne, qu'une jeune fille fort mal vêtue, et qui avait plus l'air d'une Paysanne que d'une Demoiselle. Quand ses deux soeurs revinrent du Bal, Cendrillon leur demanda si elles s'étaient encore bien diverties, et si la belle Dame y avait été; elles lui dirent que oui, mais qu'elle s'était enfuie lorsque minuit avait sonné, et si promptement qu'elle avait laissé tomber une de ses petites pantoufles de verre, la plus jolie du monde; que le fils du Roi l'avait ramassée, et qu'il n'avait fait que la regarder pendant tout le reste du Bal, et qu'assurément il était fort amoureux de la belle personne à qui appartenait la petite pantoufle. Elles dirent vrai, car peu de jours après, le fils du Roi fit publier à son de trompe qu'il épouserait celle dont le pied serait bien juste à la pantoufle. On commença à l'essayer aux Princesses, ensuite aux Duchesses, et à toute la Cour, mais inutilement. On l'apporta chez les deux soeurs, qui firent tout leur possible pour faire entrer leur pied dans la pantoufle, mais elles ne purent en venir à bout. Cendrillon qui les regardait, et qui reconnut sa pantoufle, dit en riant: "Que je voie si elle ne me serait pas bonne!" Ses soeurs se mirent à rire et à se moquer d'elle. Le Gentilhomme qui faisait l'essai de la pantoufle, ayant regardé attentivement Cendrillon, et la trouvant fort belle, dit que cela était juste, et qu'il avait ordre de l'essayer à toutes les filles. Il fit asseoir Cendrillon, et approchant la pantoufle de son petit pied, il vit qu'elle y entrait sans peine, et qu'elle y était juste comme de cire. L'étonnement des deux soeurs fut grand, mais plus grand encore quand Cendrillon tira de sa poche l'autre petite pantoufle qu'elle mit à son pied. Là-dessus arriva la Marraine, qui ayant donné un coup de sa baguette sur les habits de Cendrillon, les fit devenir encore plus magnifiques que tous les autres.
Alors ses deux soeurs la reconnurent pour la belle personne qu'elles avaient vue au Bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir. Cendrillon les releva, et leur dit, en les embrassant, qu'elle leur pardonnait de bon coeur, et qu'elle les priait de l'aimer bien toujours. On la mena chez le jeune Prince, parée comme elle était: il la trouva encore plus belle que jamais, et peu de jours après, il l'épousa. Cendrillon, qui était aussi bonne que belle, fit loger ses deux soeurs au Palais, et les maria dès le jour même à deux grands Seigneurs de la Cour.
MORALITE
La beauté pour le sexe est un rare trésor,
De l'admirer jamais on ne se lasse;
Mais ce qu'on nomme bonne grâce www.for68.com
Est sans prix, et vaut mieux encor.
C'est ce qu'à Cendrillon fit avoir sa Marraine,
En la dressant, en l'instruisant,
Tant et si bien qu'elle en fit une Reine:
(Car ainsi sur ce Conte on va moralisant.)
Belles, ce don vaut mieux que d'être bien coiffées,
Pour engager un coeur, pour en venir à bout,
La bonne grâce est le vrai don des Fées;
Sans elle on ne peut rien, avec elle, on peut tout.
AUTRE MORALITE
C'est sans doute un grand avantage,
D'avoir de l'esprit, du courage,
De la naissance, du bon sens,
Et d'autres semblables talents,
Qu'on reçoit du Ciel en partage;
Mais vous aurez beau les avoir,
Pour votre avancement ce seront choses vaines,
Si vous n'avez, pour les faire valoir,
Ou des parrains ou des marraines.
其他有趣的翻譯
- 旅游法語口語系列一
- 旅游法語口語系列二
- 旅游法語:第一次坐法國航班
- 旅游法語:博物館musées
- 旅游法語:旅店hotel
- 旅游法語:宗教religion
- 旅游法語:中國歷史年表
- 旅游法語:Voyage
- 商業詞匯法英對照系列一
- 商業詞匯法英對照系列二
- 商業詞匯法英對照系列三
- 商業詞匯法英對照系列四
- 商業詞匯法英對照系列五
- 商業詞匯法英對照系列六
- 商業詞匯法英對照系列七
- 商業詞匯法英對照系列八
- 什么是企業(法漢對照)
- 外貿法語常用語
- 中國國家領導人會見外賓常用語
- 法語專業《跨文化交際》
- 法語中常用的足球術語
- 出生證明法文公證樣本
- 法語個人簡歷樣本一
- 法語個人簡歷樣本二
- 法語個人簡歷樣本三
- 法語簡歷與求職信樣本
網友關注
- 基督山伯爵中法對照20
- 基督山伯爵中法對照23
- 基督山伯爵中法對照6
- 基督山伯爵中法對照2
- 基督山伯爵中法對照21
- 基督山伯爵中法對照19
- 基督山伯爵中法對照28
- 基督山伯爵中法對照31(法)
- 基督山伯爵中法對照29
- 基督山伯爵中法對照5
- 基督山伯爵中法對照30
- 基督山伯爵中法對照12
- 基督山伯爵中法對照16
- 基督山伯爵中法對照4
- 基督山伯爵中法對照30
- 基督山伯爵中法對照24
- 基督山伯爵中法對照21
- 基督山伯爵中法對照24
- 基督山伯爵中法對照26
- 基督山伯爵中法對照20
- 基督山伯爵中法對照27
- 基督山伯爵中法對照12
- 基督山伯爵中法對照26
- 基督山伯爵中法對照10
- 《茶花女》法語版第26章
- 《茶花女》法語版第18章
- 基督山伯爵中法對照7
- 基督山伯爵中法對照16
- 基督山伯爵中法對照18
- 基督山伯爵中法對照3
- 基督山伯爵中法對照8
- 《茶花女》法語版第20章
- 基督山伯爵中法對照11
- 《茶花女》法語版第24章
- 《茶花女》法語版第22章
- 基督山伯爵中法對照13
- 基督山伯爵中法對照14
- 基督山伯爵中法對照10
- 基督山伯爵中法對照17
- 基督山伯爵中法對照25
- 基督山伯爵中法對照1
- 基督山伯爵中法對照18
- 《茶花女》法語版第19章
- 基督山伯爵中法對照1
- 基督山伯爵中法對照13
- 基督山伯爵中法對照19
- 基督山伯爵中法對照6
- 基督山伯爵中法對照17
- 基督山伯爵中法對照28
- 基督山伯爵中法對照17
- 《茶花女》法語版閱讀
- 基督山伯爵中法對照4
- 《茶花女》法語版第21章
- 基督山伯爵中法對照17
- 基督山伯爵中法對照3
- 基督山伯爵中法對照9
- 基督山伯爵中法對照31(法)
- 基督山伯爵中法對照9
- 基督山伯爵中法對照8
- 基督山伯爵中法對照22
- 基督山伯爵中法對照27
- 《茶花女》法語版第25章
- 基督山伯爵中法對照11
- 基督山伯爵中法對照29
- 《茶花女》法語版第27章
- 基督山伯爵中法對照25
- 基督山伯爵中法對照5
- 基督山伯爵中法對照15
- 基督山伯爵中法對照15
- 基督山伯爵中法對照31(法)
- 《茶花女》法語版第23章
- 基督山伯爵中法對照31(法)
- 基督山伯爵中法對照2
- 基督山伯爵中法對照17
- 基督山伯爵中法對照14
- 基督山伯爵中法對照22
- 基督山伯爵中法對照17
- 基督山伯爵中法對照7
- 基督山伯爵中法對照23
- 基督山伯爵中法對照31(法)
- 基督山伯爵中法對照31(法)
精品推薦
- 班瑪縣05月30日天氣:小雨轉晴,風向:南風,風力:3-4級轉<3級,氣溫:21/5℃
- 平安縣05月30日天氣:小雨轉中雨,風向:東風,風力:<3級,氣溫:26/11℃
- 喀什區05月30日天氣:陰,風向:無持續風向,風力:<3級,氣溫:26/16℃
- 夏縣05月30日天氣:晴轉多云,風向:西風,風力:<3級,氣溫:25/18℃
- 靈武市05月30日天氣:晴轉小雨,風向:無持續風向,風力:<3級轉3-4級,氣溫:31/12℃
- 陵水縣05月30日天氣:多云,風向:無持續風向,風力:<3級,氣溫:34/25℃
- 民和縣05月30日天氣:小雨轉中雨,風向:東南風,風力:3-4級轉<3級,氣溫:27/13℃
- 喀什市05月30日天氣:陰,風向:無持續風向,風力:<3級,氣溫:26/16℃
- 吉木薩爾縣05月30日天氣:陰轉多云,風向:無持續風向,風力:<3級,氣溫:22/11℃
- 沙雅縣05月30日天氣:晴轉陰,風向:無持續風向,風力:<3級,氣溫:24/10℃
分類導航
熱門有趣的翻譯
- 法語熱門:給我一次機會
- 法國的家庭寵物
- 法語日??谡Z學習:酒類
- 法語入門基礎語法指導:直陳式先過去時
- 法語語法指導:名詞前用限定詞的作用
- 法語閱讀經典素材整理25
- 法語語法指導:法語語法解析4
- 法語語法與詞匯考試練習選擇題整理(3)
- 優美法語每日一說:只道當時年紀小,對愛知之甚少
- 法語語法輔導:各并列連詞的表現形式
- 基礎法語語法:tout
- 看漫畫學法語:Anpe
- 地理相關法語詞匯
- 新概念法語對話輔導資料:我很抱歉
- 《茶花女》法語版第12章
- 法語口語:困了Fatigué
- 法語語法中的復合過去時及其性數配合
- 法語詞匯素材:汽車相關詞匯整理13
- 初學者必備法語詞匯:CONNAITRE SAVOIR(音頻朗讀)
- 新概念法語發音輔導:表達情感的重音
- 法語詞匯學習:常用短語2
- 英法同形詞義辨析:Peine / Pain
- 法語閱讀:軟屏手機時代即將來臨?
- 法語口語:Bailler 打哈欠
- 留法實用詞匯之 “時差”
- 《茶花女》中法對照第7章(法語)